Costa rica con los potos
Nous voici en route pour le Costa Rica ! Cet épisode au Guatemala fut reposant, mais désormais notre envie de retrouver les potes, l’océan et le surf se fait de plus en plus pressante. Si bien que la journée et demie de trajet nous paraît une fois de plus interminable… Par chance, nous nous sommes retrouvés dans l’avion en première classe, et ce petit luxe fut bien agréable : steward aux p’tits soins, vin rouge, le top !
Nous arrivons à San josé pour de suite choper un bus pour Liberia. On se rapproche ainsi de Tamarindo, à l’ouest du pays, sur la péninsule de Nicoya. Le 1er , en début d’après-midi, nous marchons encore un peu avec nos sacs à dos, décidemment trop lourds, qui nous lacèrent les trapèzes, pour arriver à « la Botella de leche » un backpacker où l’on s’est donné rdv le soir avec les potes.
Question budget, il faudra faire gaffe. Ici, tout est plus cher, mais nous le savions, le mois de mars est le mois du cracking financier, avec le Costa Rica et, pire encore, les Galapagos dans deux semaines. Mais rien ne pourra nous priver de cette future destination…
Bref, « la botella de leche » est top, net à dispo, gens sympas, chambres cool, et planches de surf sur place ! Ça me démange, et environ 4 minutes trente après notre arrivée nous voici repartis vers la playa, la planche sous le bras. Une planche qui me semble prometteuse…
La plage est assez belle, bordée de cocotiers, mais le tourisme a pourri le littoral, colonisé par les hôtels, comme dans bien des endroits. Les vagues, sur cette plage, ne sont pas grosses mais en revanche déroulent pas mal, ne sont pas creuses, ce qui évitera les violentes boîtes de Zipolite, dans le sud Méxicain. L’eau est assez bonne mais très sombre, pas de plongée ni d’apnée envisageable dans ce secteur.
Nous avons renoué merveilleusement avec le surf, la planche et les vagues étant vraiment adaptées. Débo se lève régulièrement, progresse bien, et son sourire est un régal. Quant à moi, je me fais bien plaisir à suivre un peu les vagues, mais subis un peu la pression des locaux dès que je m’approche du pic ; très difficile d’y prendre une vague. L’un d’eux prend une bonne vague et me fonce dessus, amorce un splendide virage juste sous mon nez pour m’éclabousser, et m’intimider par la même occasion. Ce qui a juste pour effet de me chauffer un peu et du coup je m’approche et désamorce le truc en parlant espagnol avec lui. Ce n’est pas pour autant que je parviendrai aujourd’hui à me placer idéalement au pic le plus efficace de la plage…
Anecdote sympathique, sur la plage une tortue s’est planté de chemin (elle a dû paumer son GPS) pour y déposer ses œufs. Le sauveteur prévient les gardes pour mettre en sécurité sa future progéniture. Ordinairement, à cette période, ces grosses tortues viennent pondre à quelques kilomètres d’ici. En tout cas, nous sommes ravis d’avoir pu assister, en plein jour, à ce spectacle. Un premier jour bien cool ! Pura Vida comme on dit ici ! N’est-ce pas môman et Lainlain ?
De retour à l’auberge, on décide de garder cette planche. Sauf qu’en arrivant, un mec vient me voir, tout le monde regarde, que se passe-t-il ? Les potes sont là, ils ont dit des conneries ? Pas du tout, en fait c’est juste que la nana de l’auberge m’a dit de prendre n’importe quelle planche, et moi j’ai choisi celle du gars en question… Pouvais pô savoir ! Le gars est cool, bosse ici, et me recommande une autre planche équivalente pour demain.
Ce n’est que le soir que les potes nous rejoignent. Ça nous fait bien plaisir de retrouver leurs trombines, un peu fatiguées d’ailleurs… Pour leur arrivée au Costa Rica, Manouche, Tonio et Nico, nos trois nouveaux protagonistes, se sont fait un « crochet » au Volcan Arenal… Leur expédition fut sympathique, mais je tairai leur réaction lorsqu’ils se sont fait poursuivre par 378 434 singes à face blanche. Un p’tit dossier sous le coude ! Courageux mais pas téméraires les garenitos…
Bien forcés, nous avons dû nous abreuver de binouzes accompagnées de nachos pour fêter les retrouvailles et raconter nos petites vies respectives… Il y a eu du changement, z’ont changé les potos ! C’est bien bon d’être tous ensemble et nous sommes impatients d’être au lendemain.
2 mars :
Au réveil, Tonio et Manouche partent courir, feront une petite pause pour s’alléger dans les bois, et nous retrouvent à l’auberge. Nico, Débo et moi nous préparons un vrai p’tit déj avec des œufs et du jambon. C’est bien agréable d’avoir une cuisine à disposition, on se sent comme chez nous ici. Quel luxe ! Déjà qu’on a l’eau chaude… La troupe réunie, c’est parti pour la playa ! Yes papaaaaaaaaaaa !
Tout le monde parvient à se mettre debout sur sa planche, non sans quelques gamelles sympathiques ou autre cassage de dérives, n’est-ce pas mon p’tit Tonio ? hihihi…
Plus tard, les gars investiront dans le plus bel objet au monde : un ballon. Nous nous adonnons alors à quelques jongles, sous l’œil vigilant de Débo qui retient la foule en folie qui s’agglutine peu à peu autour de nous (un peu d'emphase prétentieuse, ça fait du bien). Nous signerons les autographes plus tard. La prochaine fois, c’est décidé, nous achèterons de la rubalise histoire de sécuriser le périmètre… Mika et les potes du club de futsal, vous pouvez être fiers de nous. On a bossé le triangle et le losange comme des bêtes, histoire de mériter notre réhydration à la bière (pour lutter contre les crampes). Manouche, prudent, aura anticipé cette soigneuse hydratation très tôt dans l’après-midi…
Le soir, un p’tit resto sur la plage fera suite à un apéro prolongé à l’auberge, en compagnie de deux suédoises fort sympathiques… Comme dit mon Lolo, on n’est pas venu là pour enfiler des cravates !
Le projet de sortie de ce soir aboutira à 5 grosses merdes affalées sur leurs matelas, le petit filet de bave qui va bien sur l’oreiller. A 23h15, tout le monde au pieu : belle perf !
PS : Ces 10 jours, nous risquons d’être fort débordés… Il faudra donc être patient pour voir apparaître les clips, articles ou photos… patience, chères familles et amis … Et merci pour vos nombreux commentaires, qui eux aussi font vivre ce blog, devenu vôtre je l’espère.
Nous arrivons à San josé pour de suite choper un bus pour Liberia. On se rapproche ainsi de Tamarindo, à l’ouest du pays, sur la péninsule de Nicoya. Le 1er , en début d’après-midi, nous marchons encore un peu avec nos sacs à dos, décidemment trop lourds, qui nous lacèrent les trapèzes, pour arriver à « la Botella de leche » un backpacker où l’on s’est donné rdv le soir avec les potes.
Question budget, il faudra faire gaffe. Ici, tout est plus cher, mais nous le savions, le mois de mars est le mois du cracking financier, avec le Costa Rica et, pire encore, les Galapagos dans deux semaines. Mais rien ne pourra nous priver de cette future destination…
Bref, « la botella de leche » est top, net à dispo, gens sympas, chambres cool, et planches de surf sur place ! Ça me démange, et environ 4 minutes trente après notre arrivée nous voici repartis vers la playa, la planche sous le bras. Une planche qui me semble prometteuse…
La plage est assez belle, bordée de cocotiers, mais le tourisme a pourri le littoral, colonisé par les hôtels, comme dans bien des endroits. Les vagues, sur cette plage, ne sont pas grosses mais en revanche déroulent pas mal, ne sont pas creuses, ce qui évitera les violentes boîtes de Zipolite, dans le sud Méxicain. L’eau est assez bonne mais très sombre, pas de plongée ni d’apnée envisageable dans ce secteur.
Nous avons renoué merveilleusement avec le surf, la planche et les vagues étant vraiment adaptées. Débo se lève régulièrement, progresse bien, et son sourire est un régal. Quant à moi, je me fais bien plaisir à suivre un peu les vagues, mais subis un peu la pression des locaux dès que je m’approche du pic ; très difficile d’y prendre une vague. L’un d’eux prend une bonne vague et me fonce dessus, amorce un splendide virage juste sous mon nez pour m’éclabousser, et m’intimider par la même occasion. Ce qui a juste pour effet de me chauffer un peu et du coup je m’approche et désamorce le truc en parlant espagnol avec lui. Ce n’est pas pour autant que je parviendrai aujourd’hui à me placer idéalement au pic le plus efficace de la plage…
Anecdote sympathique, sur la plage une tortue s’est planté de chemin (elle a dû paumer son GPS) pour y déposer ses œufs. Le sauveteur prévient les gardes pour mettre en sécurité sa future progéniture. Ordinairement, à cette période, ces grosses tortues viennent pondre à quelques kilomètres d’ici. En tout cas, nous sommes ravis d’avoir pu assister, en plein jour, à ce spectacle. Un premier jour bien cool ! Pura Vida comme on dit ici ! N’est-ce pas môman et Lainlain ?
De retour à l’auberge, on décide de garder cette planche. Sauf qu’en arrivant, un mec vient me voir, tout le monde regarde, que se passe-t-il ? Les potes sont là, ils ont dit des conneries ? Pas du tout, en fait c’est juste que la nana de l’auberge m’a dit de prendre n’importe quelle planche, et moi j’ai choisi celle du gars en question… Pouvais pô savoir ! Le gars est cool, bosse ici, et me recommande une autre planche équivalente pour demain.
Ce n’est que le soir que les potes nous rejoignent. Ça nous fait bien plaisir de retrouver leurs trombines, un peu fatiguées d’ailleurs… Pour leur arrivée au Costa Rica, Manouche, Tonio et Nico, nos trois nouveaux protagonistes, se sont fait un « crochet » au Volcan Arenal… Leur expédition fut sympathique, mais je tairai leur réaction lorsqu’ils se sont fait poursuivre par 378 434 singes à face blanche. Un p’tit dossier sous le coude ! Courageux mais pas téméraires les garenitos…
Bien forcés, nous avons dû nous abreuver de binouzes accompagnées de nachos pour fêter les retrouvailles et raconter nos petites vies respectives… Il y a eu du changement, z’ont changé les potos ! C’est bien bon d’être tous ensemble et nous sommes impatients d’être au lendemain.
2 mars :
Au réveil, Tonio et Manouche partent courir, feront une petite pause pour s’alléger dans les bois, et nous retrouvent à l’auberge. Nico, Débo et moi nous préparons un vrai p’tit déj avec des œufs et du jambon. C’est bien agréable d’avoir une cuisine à disposition, on se sent comme chez nous ici. Quel luxe ! Déjà qu’on a l’eau chaude… La troupe réunie, c’est parti pour la playa ! Yes papaaaaaaaaaaa !
Tout le monde parvient à se mettre debout sur sa planche, non sans quelques gamelles sympathiques ou autre cassage de dérives, n’est-ce pas mon p’tit Tonio ? hihihi…
Plus tard, les gars investiront dans le plus bel objet au monde : un ballon. Nous nous adonnons alors à quelques jongles, sous l’œil vigilant de Débo qui retient la foule en folie qui s’agglutine peu à peu autour de nous (un peu d'emphase prétentieuse, ça fait du bien). Nous signerons les autographes plus tard. La prochaine fois, c’est décidé, nous achèterons de la rubalise histoire de sécuriser le périmètre… Mika et les potes du club de futsal, vous pouvez être fiers de nous. On a bossé le triangle et le losange comme des bêtes, histoire de mériter notre réhydration à la bière (pour lutter contre les crampes). Manouche, prudent, aura anticipé cette soigneuse hydratation très tôt dans l’après-midi…
Le soir, un p’tit resto sur la plage fera suite à un apéro prolongé à l’auberge, en compagnie de deux suédoises fort sympathiques… Comme dit mon Lolo, on n’est pas venu là pour enfiler des cravates !
Le projet de sortie de ce soir aboutira à 5 grosses merdes affalées sur leurs matelas, le petit filet de bave qui va bien sur l’oreiller. A 23h15, tout le monde au pieu : belle perf !
PS : Ces 10 jours, nous risquons d’être fort débordés… Il faudra donc être patient pour voir apparaître les clips, articles ou photos… patience, chères familles et amis … Et merci pour vos nombreux commentaires, qui eux aussi font vivre ce blog, devenu vôtre je l’espère.