Match super 14 !
23 mai :
Nous quittons Paihia pour Hamilton, une ville un peu plus au sud d’Auckland. Mais pour y arriver il nous faudra encore une fois passer par la case bus… ces derniers sont hors de prix (120 euros pour deux le trajet de 6 heures ! les boules !) et n’ont rien avoir avec les bus de luxe qu’on utilisait en Amérique du sud.
Un détail en commun peut être : le trajet est toujours aussi bruyant. Plus de musique de lover espagnol mais un chauffeur de bus commentant sur haut-parleur tous ses faits et gestes avec un débit de parole limité à deux mots toutes les 40 secondes… pas stressant du tout et impossible de dormir ou d’écouter la musique sur nos mp3.
Les paysages qui défilent sous nos yeux nous font oublier pour quelques instants les petits désagréments des trajets en bus. La nouvelle Zélande est telle qu’on se l’était imaginée. Des collines verdoyantes et des champs à perte de vue où broutent des vaches, des chevaux et des moutons par centaines (certains sont même rose fluo, je vous assure je n’ai pas fumé, on a des photos a l’appui !)
Bref après 6h de bus difficile à vivre pour nos estomacs pourtant bien entrainés nous arrivons à Hamilton.
Ah oui ! Pourquoi sommes-nous venus jusqu’ici au fait ? Dans cette grande ville au milieu des terres ? Et bien pour une autre idée que l’on se fait de la Nouvelle-Zélande : le RUGBY !
ET oui, coup de bol, ce we ont lieu les deux-demi-finales du top 14. C’est donc un « gros match » auquel nous allons assister, dans un pays où le rugby est une religion. Les chiefs et les hurricanes livreront ce soir un combat décisif. On a bien galéré pendant 2 jours pour choper des places et, finalement, on a réussi à en obtenir de justesse sur le net. COOL !
Une fois l’auberge trouvée, le repas de pâtes absorbé, les 4 épaisseurs de fringues enfilées (Will m’a piqué des collants, ah la geueueueule !), on rejoint le peuple néo-zélandais dans les rues d’Hamilton, où le froid et l’humidité s’engouffrent en même temps que nous, hélas. Ça caille vraiment ce soir, et on espère que la pluie nous épargnera… Une petite binouze dédicacée aux collègues d’EPS de Will, férus de rugby, et nous voici à nos places, prêts pour le spectacle. Et ils ont sorti le grand jeu : animations, musique, pom-pom girls, mascottes venant narguer le public. On a même eu droit au feu d’artifice et à l’atterrissage de plusieurs parachutes. Tout est prétexte à s’envoyer en l’air en ce bas monde…
Et puis le coup d’envoi, les passes exceptionnelles, les transformations, les placages, les petites crasses dans la mêlée…ET puis les supporters qui gueulent dans la langue de Shakespeare, les cameramen et photographes, le cornet de frites à la mi-temps. Bref une bonne soirée, malgré le froid, une super bonne expérience. Peu d’essais, score final 14 à 10, mais le combat était équilibré, et le suspens a duré jusqu’au bout. Merci les sportifs pour ce spectacle !
PS :(Will) Mika, c'est con que j'avais pas pris mon short et mes crampons, ça aurait ouiné deux minutes dans le stadium !
Nous quittons Paihia pour Hamilton, une ville un peu plus au sud d’Auckland. Mais pour y arriver il nous faudra encore une fois passer par la case bus… ces derniers sont hors de prix (120 euros pour deux le trajet de 6 heures ! les boules !) et n’ont rien avoir avec les bus de luxe qu’on utilisait en Amérique du sud.
Un détail en commun peut être : le trajet est toujours aussi bruyant. Plus de musique de lover espagnol mais un chauffeur de bus commentant sur haut-parleur tous ses faits et gestes avec un débit de parole limité à deux mots toutes les 40 secondes… pas stressant du tout et impossible de dormir ou d’écouter la musique sur nos mp3.
Les paysages qui défilent sous nos yeux nous font oublier pour quelques instants les petits désagréments des trajets en bus. La nouvelle Zélande est telle qu’on se l’était imaginée. Des collines verdoyantes et des champs à perte de vue où broutent des vaches, des chevaux et des moutons par centaines (certains sont même rose fluo, je vous assure je n’ai pas fumé, on a des photos a l’appui !)
Bref après 6h de bus difficile à vivre pour nos estomacs pourtant bien entrainés nous arrivons à Hamilton.
Ah oui ! Pourquoi sommes-nous venus jusqu’ici au fait ? Dans cette grande ville au milieu des terres ? Et bien pour une autre idée que l’on se fait de la Nouvelle-Zélande : le RUGBY !
ET oui, coup de bol, ce we ont lieu les deux-demi-finales du top 14. C’est donc un « gros match » auquel nous allons assister, dans un pays où le rugby est une religion. Les chiefs et les hurricanes livreront ce soir un combat décisif. On a bien galéré pendant 2 jours pour choper des places et, finalement, on a réussi à en obtenir de justesse sur le net. COOL !
Une fois l’auberge trouvée, le repas de pâtes absorbé, les 4 épaisseurs de fringues enfilées (Will m’a piqué des collants, ah la geueueueule !), on rejoint le peuple néo-zélandais dans les rues d’Hamilton, où le froid et l’humidité s’engouffrent en même temps que nous, hélas. Ça caille vraiment ce soir, et on espère que la pluie nous épargnera… Une petite binouze dédicacée aux collègues d’EPS de Will, férus de rugby, et nous voici à nos places, prêts pour le spectacle. Et ils ont sorti le grand jeu : animations, musique, pom-pom girls, mascottes venant narguer le public. On a même eu droit au feu d’artifice et à l’atterrissage de plusieurs parachutes. Tout est prétexte à s’envoyer en l’air en ce bas monde…
Et puis le coup d’envoi, les passes exceptionnelles, les transformations, les placages, les petites crasses dans la mêlée…ET puis les supporters qui gueulent dans la langue de Shakespeare, les cameramen et photographes, le cornet de frites à la mi-temps. Bref une bonne soirée, malgré le froid, une super bonne expérience. Peu d’essais, score final 14 à 10, mais le combat était équilibré, et le suspens a duré jusqu’au bout. Merci les sportifs pour ce spectacle !
PS :(Will) Mika, c'est con que j'avais pas pris mon short et mes crampons, ça aurait ouiné deux minutes dans le stadium !