Gili trawagan
15 juin : Départ pour les îles Gili
Après 8 jours passés dans le sud de Bali, nous profitons de notre position géographique pour partir à la découverte d’un autre coin de l’Indonésie. A quelques heures de bateau, se trouve l’île de Lombok et, au nord ouest de cette dernière, les 3 petites îles de Gili.
Pour alterner les plaisirs aquatiques, nous décidons de nous y rendre quelques jours afin de plonger et faire du snorkeling. Nous reviendrons à Bali par la suite. C’est bon d’avoir un long mois pour découvrir en secteur limité.
Lever 6h du matin pour partir en minibus à Benoa harbor et prendre un bateau en direction de Gili Trawagan, l’île la plus éloignée de Lombok ( 45 minutes). Dès notre arrivée, le cadre nous plaît. Rien que la couleur de l’eau, la transparence, les tons de bleu qui nous enchantent…
On met le pied à terre (enfin sur le sable fin et moelleux…) et de suite cela nous rappelle un peu Caye Caulker, au Belize. Ici c’est pareil, toute petite île, pas de route, juste des chemins. Pas de voiture, pas de moto. Seuls quelques cidomos circulent ; il s’agit de petites carrioles accrochées à un bon petit cheval. Enfin un petit havre de paix, loin de l’affolement et du bruit de Kuta et du sud de Bali. On va vraiment se poser ici et être au top.
On trouve de suite une petite piaule, spartiate mais suffisante, et en plus très bien située, pas trop près de la mosquée (chiant de se faire réveiller à 5 ou 6h du mat par le gars qui chante et appelle les fidèles à la prière…). Petite formalité à l’entrée de la chambre : se débarrasser d’une araignée monstrueuse, un corps énorme, des pattes anguleuses et trapues, le tout pour un diamètre d’environ 1O cm…
Ici tout va être simple, la plage est partout autour de nous, à 3O metres de notre chambre. Des petits restos, des warungs pour manger de la nourriture locale populaire, des clubs de plongée partout et, si l’envie nous en prend, un petit spot de surf à 1 km. C’est top, pas de prise de tête, pas de bus, pas de scoot ; tout est à proximité et c’est bien agréable de ne RIEN avoir à gérer. On se lève et on n’a qu’à profiter, tout simplement.
Dès le midi, dans un warung où l’on se fait un nasi goreng (plat local à base de riz), on se rend compte que l’endroit est blindé de français. C’est vrai que l’on commence à arriver dans la haute saison, et donc le flux de touristes va arriver, de France et de Navarre. Selon notre ressenti de ces compatriotes, nous nous mêlons ou pas à la conversation. Mais, dès la fin de ce premier repas sur Gili, nous accrochons avec Marjorie et pierre, un petit couple vraiment sympa. Si vous nous lisez, sachez que nous avons apprécié votre présence ainsi que le mot que vous nous avez laissé en partant. Bon vent à vous !
L’après-midi, on déambule sous un magnifique ciel bleu dans les petits sentiers de l’île, et finissons par réserver une plongée pour le lendemain. Cool, et on a hâte de tester le caisson étanche que j’ai pu m’offrir grâce aux sous-sous de mon anniversaire ! Le soir, petit resto tranquilou avant de commencer le film « L’étrange histoire de Benjamin Button ». Hélas, une coupure d’électricité nous empêchera de voir la fin ce soir…
16 juin
Réveil à 7h3O, il est l’heure d’aller plonger. La chaleur n’a pas rendu la nuit très douce (pas d’électricité, donc pas de ventilo) mais nous sommes hyper excités de découvrir les fonds sous-marins. L’ambiance du club (blue marlin dive) est très sympa, à la fois professionnelle et décontractée. Le bateau sur lequel nous grimpons est tout en bois, munis de 2 gros « équilibrateurs » typiques qui ne font qu’ajouter à son charme. Et nous voici voguant sur les flots, sous un petit soleil du matin bien agréable. On se sent bien.
Un peu de stress pour cette première immersion avec mon caisson étanche. J’ai depuis le début du voyage la poisse avec mon matos (APN mort, couteau, ordi 3 touches ne fonctionnent plus, sac à dos abimé et lunettes Arnettes flinguées…) et j’espère que ce coup-ci ne constater aucune infiltration ! Les conditions sous l’eau ne sont pas des plus évidentes, beaucoup de courant et une visibilité pas extraordinaire mais c’est un bon entrainement et vu le résultat dans ces conditions, ça promet de belles photos pour la suite ! Mais dès que l’on va un peu profond, plus aucune couleur ne ressort. Si la photo sous-marine me plaît, j’investirai peut être dans un gros flash annexe. Les occasions de plonger ne manqueront pas Mayotte et dans ses pays environnants…
Durant cette petite plongée, nous n’aurons pas découvert les fonds marins des Gilis tels qu’ils peuvent l’être habituellement c'est-à-dire limpides et colorés mais nous aurons eu tout de même la chance de voir une grande serpentine (Manouche tu aurais adoré…), plein de petits poissons clowns jouant dans leurs anémones et de nombreuses tortues dont une gigantesque. Elle était vraiment impressionnante, le dive master nous a avoué qu’il n’en avait jamais vu de si énorme (là j’en vois déjà venir certains, je parle bien de la tortue bien entendu…) Cette petite plongée terminée, nous ne voulons pas en rester là et nous décidons de réserver une deuxième plongée pour le lendemain matin sur le site « shark point », comme son nom l’indique, la probabilité de voir des requins y est assez forte.
Suite du programme de la journée : un bon petit repas local car la plongée ça creuse et un peu de snorkeling, ou du surf… suivant les vagues car le spot de surf n’est pas des plus faciles, il est même assez dangereux : peu de profondeur, du corail partout, des vagues qui ferment et du courant ! Mon Will s’y risquera, quant à moi c’est sur le sable et au soleil que je m’adonnerai à un de mes sports favoris : bronzette ponctuée de petites baignades et de la lecture d’un petit policier, tout cela en jetant des petits coups d’œil réguliers à mon petit surfeur préféré.
En soirée nous rejoindrons Marjorie et pierre pour un petit repas au bord de l’eau. Moment bien sympathique en leur compagnie, entre discussions voyage, sport et cuisine française, on n’a pas vu les heures passer… On se donne rendez-vous pour le lendemain midi et on file se coucher. Demain on plonge ! Mais avant de rejoindre Morphée, nous terminons le film (Benjamin button), qui nous a fait passer un très bon moment. Il est bon ce Brad….
17 juin
Ce matin, réveil matinal encore une fois et direction le centre de plongée. La visibilité aujourd’hui n’est pas top du tout : 5 m seulement par endroits et le site où nous plongeons est situé entre deux courants forts, ce qui accentue encore plus le brassage du sable. Pas évident de profiter de la plongée dans ces conditions. On admirera de nouveau de belles et grosses tortues ainsi que pas mal de petits poissons mais pas un seul requin…peut être étaient-ils tout proches… De retour à la surface, je remonte vite sur le bateau, la houle est bien présente et aura raison de mon petit cœur… et hop une petite galette par-dessus bord ! Ça faisait longtemps, ça me manquait presque… Je sais qu’il ne faut pas donner de nourriture aux animaux sauvages mais c’est plus fort que moi suis trop généreuse… Et je préfère surtout nourrir les petits et gros poissons de cette manière…
On retrouve Marjorie et Pierre pour un petit repas typique et délicieux puis plus tard dans l’après midi, les gars choisissent l’option surf et nous l’option papotage entre filles sur la plage. On surveille tout de même du coin de l’œil nos deux surfeurs car les vagues sont très creuses, il y a pas mal de courant mais surtout vraiment peu de profondeur et du corail et des oursins partout ! Mon Will ou plutôt devrais-je dire « crout’man » rentrera avec une belle écorchure au genou droit en souvenir. Comme d’hab…
Petite anecdote : à l’eau, l’un des jeunes au niveau impressionnant, un petit Indonésien, s’est retourné en disant à Will qu’il a vu quelque chose. Will lui rétorque « un dauphin ? ». Le petit lui retourne alors « no, maybe a shark ». 1 min plus tard, plus personne à l’eau, il est 17h, l’heure des prédateurs…
18 juin
On s’accorde encore une petite journée sur Gili. Il fait bon vivre ici et ça fait du bien. Mais nous ne replongeons pas, préférant attendre la Thaïlande en espérant que la visibilité sera meilleure, un peu comme au Belize, ou même aux Galapagos. On se pose, se repose, un peu d’apnée quand même pour surprendre quelques tortues « broutant » les coraux. Will aidera une petite heure des Indonésiens dont bateau, amarre rompu, se retrouvait moitié immergé, plein de sable et de bouts de corail. Une seule petite mission, gérer le départ, le lendemain, pour aller vers Lombok. Pas bien compliqué. En outre, on passe pas mal de temps sur le net pour essayer de mettre le blog à jour, mais surtout pour guetter le résultat de la mutation intra de Will. Où allons-nous nous retrouver sur cette île, vers la mi-août ?
Après 8 jours passés dans le sud de Bali, nous profitons de notre position géographique pour partir à la découverte d’un autre coin de l’Indonésie. A quelques heures de bateau, se trouve l’île de Lombok et, au nord ouest de cette dernière, les 3 petites îles de Gili.
Pour alterner les plaisirs aquatiques, nous décidons de nous y rendre quelques jours afin de plonger et faire du snorkeling. Nous reviendrons à Bali par la suite. C’est bon d’avoir un long mois pour découvrir en secteur limité.
Lever 6h du matin pour partir en minibus à Benoa harbor et prendre un bateau en direction de Gili Trawagan, l’île la plus éloignée de Lombok ( 45 minutes). Dès notre arrivée, le cadre nous plaît. Rien que la couleur de l’eau, la transparence, les tons de bleu qui nous enchantent…
On met le pied à terre (enfin sur le sable fin et moelleux…) et de suite cela nous rappelle un peu Caye Caulker, au Belize. Ici c’est pareil, toute petite île, pas de route, juste des chemins. Pas de voiture, pas de moto. Seuls quelques cidomos circulent ; il s’agit de petites carrioles accrochées à un bon petit cheval. Enfin un petit havre de paix, loin de l’affolement et du bruit de Kuta et du sud de Bali. On va vraiment se poser ici et être au top.
On trouve de suite une petite piaule, spartiate mais suffisante, et en plus très bien située, pas trop près de la mosquée (chiant de se faire réveiller à 5 ou 6h du mat par le gars qui chante et appelle les fidèles à la prière…). Petite formalité à l’entrée de la chambre : se débarrasser d’une araignée monstrueuse, un corps énorme, des pattes anguleuses et trapues, le tout pour un diamètre d’environ 1O cm…
Ici tout va être simple, la plage est partout autour de nous, à 3O metres de notre chambre. Des petits restos, des warungs pour manger de la nourriture locale populaire, des clubs de plongée partout et, si l’envie nous en prend, un petit spot de surf à 1 km. C’est top, pas de prise de tête, pas de bus, pas de scoot ; tout est à proximité et c’est bien agréable de ne RIEN avoir à gérer. On se lève et on n’a qu’à profiter, tout simplement.
Dès le midi, dans un warung où l’on se fait un nasi goreng (plat local à base de riz), on se rend compte que l’endroit est blindé de français. C’est vrai que l’on commence à arriver dans la haute saison, et donc le flux de touristes va arriver, de France et de Navarre. Selon notre ressenti de ces compatriotes, nous nous mêlons ou pas à la conversation. Mais, dès la fin de ce premier repas sur Gili, nous accrochons avec Marjorie et pierre, un petit couple vraiment sympa. Si vous nous lisez, sachez que nous avons apprécié votre présence ainsi que le mot que vous nous avez laissé en partant. Bon vent à vous !
L’après-midi, on déambule sous un magnifique ciel bleu dans les petits sentiers de l’île, et finissons par réserver une plongée pour le lendemain. Cool, et on a hâte de tester le caisson étanche que j’ai pu m’offrir grâce aux sous-sous de mon anniversaire ! Le soir, petit resto tranquilou avant de commencer le film « L’étrange histoire de Benjamin Button ». Hélas, une coupure d’électricité nous empêchera de voir la fin ce soir…
16 juin
Réveil à 7h3O, il est l’heure d’aller plonger. La chaleur n’a pas rendu la nuit très douce (pas d’électricité, donc pas de ventilo) mais nous sommes hyper excités de découvrir les fonds sous-marins. L’ambiance du club (blue marlin dive) est très sympa, à la fois professionnelle et décontractée. Le bateau sur lequel nous grimpons est tout en bois, munis de 2 gros « équilibrateurs » typiques qui ne font qu’ajouter à son charme. Et nous voici voguant sur les flots, sous un petit soleil du matin bien agréable. On se sent bien.
Un peu de stress pour cette première immersion avec mon caisson étanche. J’ai depuis le début du voyage la poisse avec mon matos (APN mort, couteau, ordi 3 touches ne fonctionnent plus, sac à dos abimé et lunettes Arnettes flinguées…) et j’espère que ce coup-ci ne constater aucune infiltration ! Les conditions sous l’eau ne sont pas des plus évidentes, beaucoup de courant et une visibilité pas extraordinaire mais c’est un bon entrainement et vu le résultat dans ces conditions, ça promet de belles photos pour la suite ! Mais dès que l’on va un peu profond, plus aucune couleur ne ressort. Si la photo sous-marine me plaît, j’investirai peut être dans un gros flash annexe. Les occasions de plonger ne manqueront pas Mayotte et dans ses pays environnants…
Durant cette petite plongée, nous n’aurons pas découvert les fonds marins des Gilis tels qu’ils peuvent l’être habituellement c'est-à-dire limpides et colorés mais nous aurons eu tout de même la chance de voir une grande serpentine (Manouche tu aurais adoré…), plein de petits poissons clowns jouant dans leurs anémones et de nombreuses tortues dont une gigantesque. Elle était vraiment impressionnante, le dive master nous a avoué qu’il n’en avait jamais vu de si énorme (là j’en vois déjà venir certains, je parle bien de la tortue bien entendu…) Cette petite plongée terminée, nous ne voulons pas en rester là et nous décidons de réserver une deuxième plongée pour le lendemain matin sur le site « shark point », comme son nom l’indique, la probabilité de voir des requins y est assez forte.
Suite du programme de la journée : un bon petit repas local car la plongée ça creuse et un peu de snorkeling, ou du surf… suivant les vagues car le spot de surf n’est pas des plus faciles, il est même assez dangereux : peu de profondeur, du corail partout, des vagues qui ferment et du courant ! Mon Will s’y risquera, quant à moi c’est sur le sable et au soleil que je m’adonnerai à un de mes sports favoris : bronzette ponctuée de petites baignades et de la lecture d’un petit policier, tout cela en jetant des petits coups d’œil réguliers à mon petit surfeur préféré.
En soirée nous rejoindrons Marjorie et pierre pour un petit repas au bord de l’eau. Moment bien sympathique en leur compagnie, entre discussions voyage, sport et cuisine française, on n’a pas vu les heures passer… On se donne rendez-vous pour le lendemain midi et on file se coucher. Demain on plonge ! Mais avant de rejoindre Morphée, nous terminons le film (Benjamin button), qui nous a fait passer un très bon moment. Il est bon ce Brad….
17 juin
Ce matin, réveil matinal encore une fois et direction le centre de plongée. La visibilité aujourd’hui n’est pas top du tout : 5 m seulement par endroits et le site où nous plongeons est situé entre deux courants forts, ce qui accentue encore plus le brassage du sable. Pas évident de profiter de la plongée dans ces conditions. On admirera de nouveau de belles et grosses tortues ainsi que pas mal de petits poissons mais pas un seul requin…peut être étaient-ils tout proches… De retour à la surface, je remonte vite sur le bateau, la houle est bien présente et aura raison de mon petit cœur… et hop une petite galette par-dessus bord ! Ça faisait longtemps, ça me manquait presque… Je sais qu’il ne faut pas donner de nourriture aux animaux sauvages mais c’est plus fort que moi suis trop généreuse… Et je préfère surtout nourrir les petits et gros poissons de cette manière…
On retrouve Marjorie et Pierre pour un petit repas typique et délicieux puis plus tard dans l’après midi, les gars choisissent l’option surf et nous l’option papotage entre filles sur la plage. On surveille tout de même du coin de l’œil nos deux surfeurs car les vagues sont très creuses, il y a pas mal de courant mais surtout vraiment peu de profondeur et du corail et des oursins partout ! Mon Will ou plutôt devrais-je dire « crout’man » rentrera avec une belle écorchure au genou droit en souvenir. Comme d’hab…
Petite anecdote : à l’eau, l’un des jeunes au niveau impressionnant, un petit Indonésien, s’est retourné en disant à Will qu’il a vu quelque chose. Will lui rétorque « un dauphin ? ». Le petit lui retourne alors « no, maybe a shark ». 1 min plus tard, plus personne à l’eau, il est 17h, l’heure des prédateurs…
18 juin
On s’accorde encore une petite journée sur Gili. Il fait bon vivre ici et ça fait du bien. Mais nous ne replongeons pas, préférant attendre la Thaïlande en espérant que la visibilité sera meilleure, un peu comme au Belize, ou même aux Galapagos. On se pose, se repose, un peu d’apnée quand même pour surprendre quelques tortues « broutant » les coraux. Will aidera une petite heure des Indonésiens dont bateau, amarre rompu, se retrouvait moitié immergé, plein de sable et de bouts de corail. Une seule petite mission, gérer le départ, le lendemain, pour aller vers Lombok. Pas bien compliqué. En outre, on passe pas mal de temps sur le net pour essayer de mettre le blog à jour, mais surtout pour guetter le résultat de la mutation intra de Will. Où allons-nous nous retrouver sur cette île, vers la mi-août ?