Mawi, Selong Blanak et Mawun
2O juin :
Aujourd’hui le programme est simple : surf et plage. Nous voilà donc partis à la découverte des plages des environs sur notre petit scoot. Notre première destination est la plage de Mawi, réputée pour être un bon spot de surf. Elle se trouve à 6 ou 7 kilomètres de notre hôtel pourtant nous mettrons plus de 45 min à y parvenir… La route ou plutôt ce qu’il en reste est truffée de nids de poules (ils doivent avoir des poules mutantes ici), aucun panneau et désormais plus de voiture ou de scoot dans tous les sens mais des vaches, des poules, des varans, des singes, des chèvres, des chiens et des troupeaux entiers de buffles. Ces espèces de gros bœufs (attention, à ne pas confondre avec le gros bôf, animal assez répandu dans le monde, et loin d’être en voie de disparition) se prélassent dans des fossés de boue, puis en ressortent avec une apparence de peau d’éléphant. Cette couche épaisse leur permet de lutter contre le soleil et surtout les insectes.
Le fait de pouvoir visiter en scoot est vraiment sympa, on sent la douceur du soleil sur nos peaux, le vent, les odeurs de la terre, etc. Et puis les paysages sont splendides, c’est assez vallonné et très vert, très rural, entre bambous, cocoteraies, champs dans lesquels travaillent durement les paysans, courbés sous leur grand chapeau pointu.
La vue est magnifique et les vagues sont bien au rendez-vous. Il y a peu de personnes à l’eau. On pose quelques questions aux surfeurs qui reviennent de leur session : il faut faire attention au courant et aux coraux qui ne sont pas très loin de la surface. Mon Will se jette à l’eau comme on dit… moi je reste au bord et prend quelques clichés mais surtout je dois avouer, je n’étais pas très rassurée pour mon petit Will. Les vagues étaient énormes (2,5/3 m) et bien trapues, mon bouquin cette fois-ci est resté dans le fond de mon sac, impossible pour moi de regarder ailleurs… mes yeux étaient rivés sur lui, je le voyais disparaître puis réapparaître sous ces vagues puissantes, et lutter contre le courant qui le faisait dériver. Ça avait l’air d’être corsé ! J’avais hâte, je dois dire de le voir revenir sur la plage, non pas que je m’ennuyais…
Une heure et demi lus tard, c’est exténué mais entier que mon Will me rejoindra sur la plage ! Je dois avouer qu’il fait un peu sa tête de pas content, épaules cramées par l’effort, mais surtout spot trop dur pour lui, surtout avec la petite 6’0 qui lui sert de monture.
Un peu plus tard, nous reprendrons la route pour aller à la plage de Selong Blanak. Cette dernière est elle aussi magnifique mais cependant un peu gâchée par le bruit des scooters des gamins qui défilent même la plage. Pas trop reposante comme atmosphère sonore. C’est agréable d’être les seuls touristes, loin de la foule, mais par contre on est observés comme des bêtes curieuses, épiés. On a un peu l’impression d’être des bêtes de cirque… Nous déciderons rapidement de lever le camp afin de trouver un endroit un peu plus tranquille à l’abri des regards et des bruits mécaniques. De nouveau sur notre petit scoot, j’ai un peu l’impression de me retrouver sur les routes du tour de France. En effet, les gens nous saluent tout au long de la route, on leur fait « coucou » mais comme sur le tour, très peu d’entre eux le font sans arrière pensée… mais eux ce ne sont pas des porte-clefs en plastiques ou bien des petits saucissons cochonou qui les intéressent… Il y a heureusement pas mal de sourires échangés par pure gentillesse.
Après un petit raccourci de trois quarts d’heure, on arrivera enfin sur la petite plage de Mawun où l’on se posera tranquilou. La vue est magnifique et, en fond sonore, le doux roulement des vagues qui viennent s’écraser sur le bord de la plage. La fin de journée sera dédiée aux démarches administratives et à l’envoi de nombreux mails pour Mayotte. Bilan physique de la journée : Will s’est cramé le dos et les épaules sur la planche de surf et moi je me suis cramé le mollet droit sur le p***** de pot d’échappement du scooter ! Nous songeons faire un article sur la bobologie du voyageur…
Aujourd’hui le programme est simple : surf et plage. Nous voilà donc partis à la découverte des plages des environs sur notre petit scoot. Notre première destination est la plage de Mawi, réputée pour être un bon spot de surf. Elle se trouve à 6 ou 7 kilomètres de notre hôtel pourtant nous mettrons plus de 45 min à y parvenir… La route ou plutôt ce qu’il en reste est truffée de nids de poules (ils doivent avoir des poules mutantes ici), aucun panneau et désormais plus de voiture ou de scoot dans tous les sens mais des vaches, des poules, des varans, des singes, des chèvres, des chiens et des troupeaux entiers de buffles. Ces espèces de gros bœufs (attention, à ne pas confondre avec le gros bôf, animal assez répandu dans le monde, et loin d’être en voie de disparition) se prélassent dans des fossés de boue, puis en ressortent avec une apparence de peau d’éléphant. Cette couche épaisse leur permet de lutter contre le soleil et surtout les insectes.
Le fait de pouvoir visiter en scoot est vraiment sympa, on sent la douceur du soleil sur nos peaux, le vent, les odeurs de la terre, etc. Et puis les paysages sont splendides, c’est assez vallonné et très vert, très rural, entre bambous, cocoteraies, champs dans lesquels travaillent durement les paysans, courbés sous leur grand chapeau pointu.
La vue est magnifique et les vagues sont bien au rendez-vous. Il y a peu de personnes à l’eau. On pose quelques questions aux surfeurs qui reviennent de leur session : il faut faire attention au courant et aux coraux qui ne sont pas très loin de la surface. Mon Will se jette à l’eau comme on dit… moi je reste au bord et prend quelques clichés mais surtout je dois avouer, je n’étais pas très rassurée pour mon petit Will. Les vagues étaient énormes (2,5/3 m) et bien trapues, mon bouquin cette fois-ci est resté dans le fond de mon sac, impossible pour moi de regarder ailleurs… mes yeux étaient rivés sur lui, je le voyais disparaître puis réapparaître sous ces vagues puissantes, et lutter contre le courant qui le faisait dériver. Ça avait l’air d’être corsé ! J’avais hâte, je dois dire de le voir revenir sur la plage, non pas que je m’ennuyais…
Une heure et demi lus tard, c’est exténué mais entier que mon Will me rejoindra sur la plage ! Je dois avouer qu’il fait un peu sa tête de pas content, épaules cramées par l’effort, mais surtout spot trop dur pour lui, surtout avec la petite 6’0 qui lui sert de monture.
Un peu plus tard, nous reprendrons la route pour aller à la plage de Selong Blanak. Cette dernière est elle aussi magnifique mais cependant un peu gâchée par le bruit des scooters des gamins qui défilent même la plage. Pas trop reposante comme atmosphère sonore. C’est agréable d’être les seuls touristes, loin de la foule, mais par contre on est observés comme des bêtes curieuses, épiés. On a un peu l’impression d’être des bêtes de cirque… Nous déciderons rapidement de lever le camp afin de trouver un endroit un peu plus tranquille à l’abri des regards et des bruits mécaniques. De nouveau sur notre petit scoot, j’ai un peu l’impression de me retrouver sur les routes du tour de France. En effet, les gens nous saluent tout au long de la route, on leur fait « coucou » mais comme sur le tour, très peu d’entre eux le font sans arrière pensée… mais eux ce ne sont pas des porte-clefs en plastiques ou bien des petits saucissons cochonou qui les intéressent… Il y a heureusement pas mal de sourires échangés par pure gentillesse.
Après un petit raccourci de trois quarts d’heure, on arrivera enfin sur la petite plage de Mawun où l’on se posera tranquilou. La vue est magnifique et, en fond sonore, le doux roulement des vagues qui viennent s’écraser sur le bord de la plage. La fin de journée sera dédiée aux démarches administratives et à l’envoi de nombreux mails pour Mayotte. Bilan physique de la journée : Will s’est cramé le dos et les épaules sur la planche de surf et moi je me suis cramé le mollet droit sur le p***** de pot d’échappement du scooter ! Nous songeons faire un article sur la bobologie du voyageur…