Salar de Uyuni et Sud Lipez
1er mai :
On récupère tranquilou de la journée vtt, on se balade dans La Paz, les baskets à la main pour les faire sécher…on doit s’occuper jusqu’au soir. Le bus roulera toute la nuit pour nous emmener à Uyuni, dans le sud de la Bolivie. Nous achèverons notre séjour dans ce pays par une excursion de trois jours en 4*4 à la découverte de paysages aussi surprenants que variés.
2 mai :
Nous arrivons au petit matin à Uyuni. Débo me souhaite mon anniversaire, l’air encore tout endormi… Bizarre, habituellement mon anniv on le fête aux Allioux, en famille, avec les premiers coups de soleil printaniers. Et ce coup ci on est au bout du monde, avec un bon petit froid saisissant. On se met en quête d’un hôtel et, bien que fatigués, nous mettons à visiter pas mal d’agences pour choisir notre prochain « tour ». Choix vite fait, agence paraissant sérieuse et tarifs intéressants. Nous partirons demain matin.
On file alors manger en terrasse, sous un petit soleil d’hiver, mais avec une petite polaire on est bien. Repas d’anniversaire autour d’une pizza et d’une bière, et un peu de toblerone offert par Débo qui m’offre des petits cadeaux. Je remercie ici ma famille pour les « images » déposées sur mon compte, et que je saurai utiliser à bon escient.
On fait ensuite un tour sur le net, mais l’extrême lenteur est franchement agaçante, surtout dans l’état de fatigue où nous sommes. Par bonheur les mails de ma famille et mes amis pour mon anniversaire me font du bien. Ça commence à manquer tout ça au bout de 3 mois…
Et puis balade dans la petite ville d’Uyuni, perdue dans le désert, avec ses rues poussiéreuses toutes perpendiculaires. Pas vraiment de charme, mais c’est le point de départ pour le Salar. Le soir on se fait un petit repas quasi surréaliste dans un resto où le serveur laisse tomber ses plats en regardant, pendant le service, sa série préférée… Il ne vient même pas quand on l’appelle ! C’en est risible, et d’autres clients immortaliseront même la scène avec leur appareil photo… Entout cas ça nous fait bien rire.
En sortant, pour se réchauffer, on se fait une bataille de baballe en mousse, achetée pour me faire une rééducation de mon doigt… On se fait chier dans le quartier…
3 mai :
C’est parti, on arrive à l’agence, on découvre le 4*4 pourri dans lequel on passera pas mal de temps, ainsi que le guide et les autres touristes. Nous partons donc à 7, le guide, 2 anglais, 2 anglaises et nous deux.
Premier arrêt, le cimetière de trains. De vieilles locomotives à vapeurs laissées à l’abandon, en plein désert. La ligne d’Uyuni transportant les minerais au Chili est quasi inusitée désormais.
Un peu de tape-cul plus tard, on arrive enfin sur le fameux Salar de Uyuni. On a l’impression d’arriver sur un névé géant. Et le temps magnifique, le ciel bleu et l’air frisquet renforcent le sentiment d’être à la montagne, sur la neige. Pourtant, il s’agit d’un lac immense, asséché. La croûte de sel qui demeure fait 12 m d’épaisseur !!! La réserve de sel est immense et c’est assez unique de marcher, rouler sur ce sol qui croustille sous nos pas. En manque d’activité, j’en profite pour faire quelques franchissements de haies au dessus de tas de sel, puis, en bons touristes que nous sommes, nous profitons de l’extrême platitude, presque infinie, pour prendre quelques clichés à « effet d’optique ».
Plus tard, pose pique-nique sur une petite île (lorsque l’eau était présente). Le paysage est vraiment surréaliste. On a l’impression de voir une mer de neige autour de nous, et sous nos yeux des cactus géants et centenaires pointent leurs épines. Bon vous verrez nos photos seront moins subtiles…
Pour une première journée, on est bien contents, les paysages sont vraiment splendides. On arrive à un hôtel, perdu juste après le Salar. On se fait un peu de ping-pong avec Débo, en misant pour chaque point des skittles, des petits bonbons. Hum, j’ai bien mangé moi !
4 mai :
Lever 6h30, petit dej rapide et on reprend la route. L’un des 2 anglais est vraiment malade ce matin et fait peine à voir. On passe aujourd’hui beaucoup de temps dans le 4*4, mais les paysages qui se succèdent sont vraiment merveilleux, on passe des lagunes de sel à des déserts aux couleurs ocres époustoufflantes, puis des lagunes vertes, ou encore rouges, bref la diversité de la nature est impressionnante ; en cela la Bolivie nous aura marqué, rien à voir avec le lac Titicaca, ou encore la jungle de Rurrenabaque. Quelle richesse ! On a l’impression de changer de planète de jour en jour, et ici de km en km.
En plus on a la chance de voir pas mal d’animaux, des genres de chevreuils, des lamas, des flamans roses. On se demande un peu ce que bouffent toutes ces bestioles, hélas notre guide est une quiche. Pas de chance ce coup ci, en comparaison avec le guide des Galapagos ou de la jungle, on est tombé sur un mec qui doit franchement être blasé de traîner des touristes à longueur d’année. C’est compréhensible mais sur le plan professionnel il n’assure pas ; il doit avoir un forfait mots, et s’il nous dit 3 phrases par jour c’est un maximum. Et nos p’tites anglaises et anglais malades ne mettent pas trop l’ambiance. Pas grave, l’essentiel est là, des paysages magnifiques que l’on partage avec ma p’tite Débo.
On arrive à 16h à la lagune colorada, où l’on dormira ce soir dans un refuge des plus basiques. On part, sans le guide, avec Débo pour une dernière balade autour de cette lagune. On est hauts et le vent glacial nous gèle. La deuxième nuit, réputée pour son froid, s’annonce prometteuse… On mange en se les caillant vraiment, pas de douche, l’eau est glaciale. L’électricité fonctionne de 19h à 22h. On se couche au plus vite dans le dortoir, avec nos collants d’athlé, pantalons, sweats, polaires et même les gants ! Mais la nuit sera courte pour les bonhommes michelin : réveil 4h30 du mat. Ça pique.
5 mai :
On sort du lit à 4h30 du mat. Outre cette performance extraordinaire, il nous faut affronter un froid atroce. Il fait - 20° cette nuit, et le vent semble nous transpercer et glacer nos poumons. Le guide, après avoir monté nos sacs sur le toit, nous dit qu’on aurait dû prendre nos duvets pour le trajet en 4*4. Je lui en colle une ou pas ?
2 h de 4*4 plus tard, on arrive franchement congelés sur le prochain site. Le chauffage dans une voiture ça a du bon. Ma seat me manque ! Nous nous sommes levés tôt pour admirer le lever du soleil. Encore une fois les paysages sont splendides, entre montagnes, geysers, thermes naturels, brume et luminosité particulière. Mais alors quel froid ! On sort toujours de la voiture pour profiter de tout cela, mais franchement le froid nous glace, nos pieds sont gelés.
On est franchement contents d’avoir fait cette excursion, mais avec Débo ça y est, on a atteint nos limites. Ça fait un mois qu’on a quitté l’océan, pour découvrir le Pérou, la Bolivie et bientôt un peu le Chili. Mais l’océan nous manque vraiment, on rêve déjà de Sydney et de Bali…
PS Débo : plein d'anniversaires ce mois-ci, gros bisous à Sebby, à tonton michel, ma cousine Alex, tonton jacques et mon p'tit papy !
On récupère tranquilou de la journée vtt, on se balade dans La Paz, les baskets à la main pour les faire sécher…on doit s’occuper jusqu’au soir. Le bus roulera toute la nuit pour nous emmener à Uyuni, dans le sud de la Bolivie. Nous achèverons notre séjour dans ce pays par une excursion de trois jours en 4*4 à la découverte de paysages aussi surprenants que variés.
2 mai :
Nous arrivons au petit matin à Uyuni. Débo me souhaite mon anniversaire, l’air encore tout endormi… Bizarre, habituellement mon anniv on le fête aux Allioux, en famille, avec les premiers coups de soleil printaniers. Et ce coup ci on est au bout du monde, avec un bon petit froid saisissant. On se met en quête d’un hôtel et, bien que fatigués, nous mettons à visiter pas mal d’agences pour choisir notre prochain « tour ». Choix vite fait, agence paraissant sérieuse et tarifs intéressants. Nous partirons demain matin.
On file alors manger en terrasse, sous un petit soleil d’hiver, mais avec une petite polaire on est bien. Repas d’anniversaire autour d’une pizza et d’une bière, et un peu de toblerone offert par Débo qui m’offre des petits cadeaux. Je remercie ici ma famille pour les « images » déposées sur mon compte, et que je saurai utiliser à bon escient.
On fait ensuite un tour sur le net, mais l’extrême lenteur est franchement agaçante, surtout dans l’état de fatigue où nous sommes. Par bonheur les mails de ma famille et mes amis pour mon anniversaire me font du bien. Ça commence à manquer tout ça au bout de 3 mois…
Et puis balade dans la petite ville d’Uyuni, perdue dans le désert, avec ses rues poussiéreuses toutes perpendiculaires. Pas vraiment de charme, mais c’est le point de départ pour le Salar. Le soir on se fait un petit repas quasi surréaliste dans un resto où le serveur laisse tomber ses plats en regardant, pendant le service, sa série préférée… Il ne vient même pas quand on l’appelle ! C’en est risible, et d’autres clients immortaliseront même la scène avec leur appareil photo… Entout cas ça nous fait bien rire.
En sortant, pour se réchauffer, on se fait une bataille de baballe en mousse, achetée pour me faire une rééducation de mon doigt… On se fait chier dans le quartier…
3 mai :
C’est parti, on arrive à l’agence, on découvre le 4*4 pourri dans lequel on passera pas mal de temps, ainsi que le guide et les autres touristes. Nous partons donc à 7, le guide, 2 anglais, 2 anglaises et nous deux.
Premier arrêt, le cimetière de trains. De vieilles locomotives à vapeurs laissées à l’abandon, en plein désert. La ligne d’Uyuni transportant les minerais au Chili est quasi inusitée désormais.
Un peu de tape-cul plus tard, on arrive enfin sur le fameux Salar de Uyuni. On a l’impression d’arriver sur un névé géant. Et le temps magnifique, le ciel bleu et l’air frisquet renforcent le sentiment d’être à la montagne, sur la neige. Pourtant, il s’agit d’un lac immense, asséché. La croûte de sel qui demeure fait 12 m d’épaisseur !!! La réserve de sel est immense et c’est assez unique de marcher, rouler sur ce sol qui croustille sous nos pas. En manque d’activité, j’en profite pour faire quelques franchissements de haies au dessus de tas de sel, puis, en bons touristes que nous sommes, nous profitons de l’extrême platitude, presque infinie, pour prendre quelques clichés à « effet d’optique ».
Plus tard, pose pique-nique sur une petite île (lorsque l’eau était présente). Le paysage est vraiment surréaliste. On a l’impression de voir une mer de neige autour de nous, et sous nos yeux des cactus géants et centenaires pointent leurs épines. Bon vous verrez nos photos seront moins subtiles…
Pour une première journée, on est bien contents, les paysages sont vraiment splendides. On arrive à un hôtel, perdu juste après le Salar. On se fait un peu de ping-pong avec Débo, en misant pour chaque point des skittles, des petits bonbons. Hum, j’ai bien mangé moi !
4 mai :
Lever 6h30, petit dej rapide et on reprend la route. L’un des 2 anglais est vraiment malade ce matin et fait peine à voir. On passe aujourd’hui beaucoup de temps dans le 4*4, mais les paysages qui se succèdent sont vraiment merveilleux, on passe des lagunes de sel à des déserts aux couleurs ocres époustoufflantes, puis des lagunes vertes, ou encore rouges, bref la diversité de la nature est impressionnante ; en cela la Bolivie nous aura marqué, rien à voir avec le lac Titicaca, ou encore la jungle de Rurrenabaque. Quelle richesse ! On a l’impression de changer de planète de jour en jour, et ici de km en km.
En plus on a la chance de voir pas mal d’animaux, des genres de chevreuils, des lamas, des flamans roses. On se demande un peu ce que bouffent toutes ces bestioles, hélas notre guide est une quiche. Pas de chance ce coup ci, en comparaison avec le guide des Galapagos ou de la jungle, on est tombé sur un mec qui doit franchement être blasé de traîner des touristes à longueur d’année. C’est compréhensible mais sur le plan professionnel il n’assure pas ; il doit avoir un forfait mots, et s’il nous dit 3 phrases par jour c’est un maximum. Et nos p’tites anglaises et anglais malades ne mettent pas trop l’ambiance. Pas grave, l’essentiel est là, des paysages magnifiques que l’on partage avec ma p’tite Débo.
On arrive à 16h à la lagune colorada, où l’on dormira ce soir dans un refuge des plus basiques. On part, sans le guide, avec Débo pour une dernière balade autour de cette lagune. On est hauts et le vent glacial nous gèle. La deuxième nuit, réputée pour son froid, s’annonce prometteuse… On mange en se les caillant vraiment, pas de douche, l’eau est glaciale. L’électricité fonctionne de 19h à 22h. On se couche au plus vite dans le dortoir, avec nos collants d’athlé, pantalons, sweats, polaires et même les gants ! Mais la nuit sera courte pour les bonhommes michelin : réveil 4h30 du mat. Ça pique.
5 mai :
On sort du lit à 4h30 du mat. Outre cette performance extraordinaire, il nous faut affronter un froid atroce. Il fait - 20° cette nuit, et le vent semble nous transpercer et glacer nos poumons. Le guide, après avoir monté nos sacs sur le toit, nous dit qu’on aurait dû prendre nos duvets pour le trajet en 4*4. Je lui en colle une ou pas ?
2 h de 4*4 plus tard, on arrive franchement congelés sur le prochain site. Le chauffage dans une voiture ça a du bon. Ma seat me manque ! Nous nous sommes levés tôt pour admirer le lever du soleil. Encore une fois les paysages sont splendides, entre montagnes, geysers, thermes naturels, brume et luminosité particulière. Mais alors quel froid ! On sort toujours de la voiture pour profiter de tout cela, mais franchement le froid nous glace, nos pieds sont gelés.
On est franchement contents d’avoir fait cette excursion, mais avec Débo ça y est, on a atteint nos limites. Ça fait un mois qu’on a quitté l’océan, pour découvrir le Pérou, la Bolivie et bientôt un peu le Chili. Mais l’océan nous manque vraiment, on rêve déjà de Sydney et de Bali…
PS Débo : plein d'anniversaires ce mois-ci, gros bisous à Sebby, à tonton michel, ma cousine Alex, tonton jacques et mon p'tit papy !