Arrivée au Chili, San Pedro de Atacama et Antofagasta
5 mai :
Vers 10 h nous arrivons à la frontière Chilienne. On a renoncé à l’Argentine, et ce pour plusieurs raisons. Manque de temps avant tout, et puis on va limiter les transports. Nos corps ont besoin de souffler. On vit à un rythme de touristes depuis 3 mois et c’est crevant. De plus, ce qui nous attire le plus en Argentine, c’est le sud, les glaciers, qui sont franchement trop loin. Ce pays est gigantesque. Alors nous en profiterons mieux plus tard, dans un futur voyage. Argentine Brésil ça tente quelqu’un un futur été ? J’en connais qui seraient partants…
Par contre, à l’instant T, mon regret c’est quand même de louper la délicieuse viande argentine et son vin. De basses préoccupations je le confesse, mais bon dieu je me ferais bien en bon steak ! Les repas de môman et Alain ainsi que la cuisine de Chantal le we me manquent ! Dans le bus en direction de San pedro de Atacama, au Chili, Débo et moi avons l’impression qu’une page est tournée. Notre épisode Bolivien de 20 jours s’achève. On a aussi le sentiment d’avoir achevé la partie « roots » du voyage. Désormais, place à un peu plus de confort de vie. La seconde partie sera plus cool, on va se poser, notamment à Bali où on restera un mois complet. Encore pas mal de bus au Chili mais après fini, moins de transport, place aux vacances !
Après une fouille assez impressionnante à la douane, on découvre avec plaisir le village de San Pedro. Les faciès sont différents, beaucoup plus métissés. On voit des gens aux yeux clairs, ce qui a été rare depuis 3 mois. Ce qui nous change aussi c’est de voir des routes goudronnées, avec marquage au sol. Le Chili est sans conteste un pays beaucoup plus riche que les pays précédents. Avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. Les prix sont doubles voires triples. Il va falloir faire attention. Après avoir trouvé un alojamiento (chambre chez l’habitant), chez Moni Pan, très sympa la Monica, on quitte enfin les polaires et remettons nos gambettes à l’air. C’est le top !
Quels contrastes subissent nos corps. On comprend aussi la fatigue. Ce matin, - 20 degres, et cet aprem, on se balade sous une température de 25 degrés…
On finit sur le net, et là quel plaisir d’avoir une bonne connexion ! Trop cool, on envoie les photos et montages sans difficulté, et les pages s’ouvrent presque instantanément. Je peux vous dire que ce voyage permet aussi de prendre conscience du confort que l’on a en France. A différents points de vue.
Notre passage à San Pedro de Atacama sera bref, demain on partira en direction de la côte. REVOIR l’OCEAN !
6 et 7 mai :
On part en bus pour Antofagasta. Il parait qu’il y a des vagues là-bas, et ça nous rapprochera de Santiago, où un vol nous attend le 16 mai pour entamer la seconde partie de notre périple. 5 h de bus plus tard (une broutille, d’autant plus que le bus et les routes sont tops) nous arrivons à Antofagasta. Quelle déception, c’est une ville immense. Nous n’avons pas de guide pour ce pays et nos info piochées sur le net ont été prise à la va-vite. Oui il y a des vagues dans le coin, mais faut prendre des taxis, c’est loin et cher. Et puis nous on a envie d’endroits tranquilles, beaucoup plus « natures ». On est obligés de payer une chambre d’hôtel qui nous bouffe la moitié de notre budget quotidien. Mais d’un autre côté un peu de confort nous fait un bien fou. On passe une bonne nuit, sans chaleur, sans froideur, sans voisin bruyant, sans chiens gueulards, sans coqs. Le top ! On se sent reposés comme cela faisait longtemps. On a même la tv et le petit dej au lit, quel luxe !
On reste donc deux nuits ici et, en se baladant le long des rues très laides d’Antafagasta, on arrive tout de même au bord de l’océan. On hume l’odeur de marée, et, en occultant les immeubles dans notre dos, c’est un plaisir d’admirer à nouveau les vagues du Pacifique. Mais rien à voir avec le Pacifique de Zipolite au Méxique ou de Bahia Tortuga aux Galapagos. Ici, l’eau est à 10-15 degrés toute l’année. Mais nous avons envie de surfer, et , en espérant pouvoir louer combinaisons et planches pour pas trop cher (notre pouvoir d’achat ici est sérieusement diminué) on se penche sur le net afin de choisir notre prochaine destination. Il va falloir aller au sud de Santiago, on Pense que Pichilemu sera la bonne destination. Une mecque du surf parait-t-il, avec des vagues de 8 m pour les pros. Matez sur Youtube et vous constaterez. (vague de punta lobos).
On pense tenter d’aller jusque là-bas, et trouver des petites vagues à notre niveau. A ver… Mais avant d’arriver là-bas, on choisi de rouler jusqu’à Viña del mar, juste à côté de Santiago. Il y a une trotte. Je suis en train d’écrire du bus. Nous sommes en route pour un trajet de 21 heures. Le dernier de cet acabit, du moins on l’espère. Marre du bus !!!
Gros bécots à tous !
PS : félicitations à Caro et Romain pour la naissance du petit Lucas !!!
Vers 10 h nous arrivons à la frontière Chilienne. On a renoncé à l’Argentine, et ce pour plusieurs raisons. Manque de temps avant tout, et puis on va limiter les transports. Nos corps ont besoin de souffler. On vit à un rythme de touristes depuis 3 mois et c’est crevant. De plus, ce qui nous attire le plus en Argentine, c’est le sud, les glaciers, qui sont franchement trop loin. Ce pays est gigantesque. Alors nous en profiterons mieux plus tard, dans un futur voyage. Argentine Brésil ça tente quelqu’un un futur été ? J’en connais qui seraient partants…
Par contre, à l’instant T, mon regret c’est quand même de louper la délicieuse viande argentine et son vin. De basses préoccupations je le confesse, mais bon dieu je me ferais bien en bon steak ! Les repas de môman et Alain ainsi que la cuisine de Chantal le we me manquent ! Dans le bus en direction de San pedro de Atacama, au Chili, Débo et moi avons l’impression qu’une page est tournée. Notre épisode Bolivien de 20 jours s’achève. On a aussi le sentiment d’avoir achevé la partie « roots » du voyage. Désormais, place à un peu plus de confort de vie. La seconde partie sera plus cool, on va se poser, notamment à Bali où on restera un mois complet. Encore pas mal de bus au Chili mais après fini, moins de transport, place aux vacances !
Après une fouille assez impressionnante à la douane, on découvre avec plaisir le village de San Pedro. Les faciès sont différents, beaucoup plus métissés. On voit des gens aux yeux clairs, ce qui a été rare depuis 3 mois. Ce qui nous change aussi c’est de voir des routes goudronnées, avec marquage au sol. Le Chili est sans conteste un pays beaucoup plus riche que les pays précédents. Avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. Les prix sont doubles voires triples. Il va falloir faire attention. Après avoir trouvé un alojamiento (chambre chez l’habitant), chez Moni Pan, très sympa la Monica, on quitte enfin les polaires et remettons nos gambettes à l’air. C’est le top !
Quels contrastes subissent nos corps. On comprend aussi la fatigue. Ce matin, - 20 degres, et cet aprem, on se balade sous une température de 25 degrés…
On finit sur le net, et là quel plaisir d’avoir une bonne connexion ! Trop cool, on envoie les photos et montages sans difficulté, et les pages s’ouvrent presque instantanément. Je peux vous dire que ce voyage permet aussi de prendre conscience du confort que l’on a en France. A différents points de vue.
Notre passage à San Pedro de Atacama sera bref, demain on partira en direction de la côte. REVOIR l’OCEAN !
6 et 7 mai :
On part en bus pour Antofagasta. Il parait qu’il y a des vagues là-bas, et ça nous rapprochera de Santiago, où un vol nous attend le 16 mai pour entamer la seconde partie de notre périple. 5 h de bus plus tard (une broutille, d’autant plus que le bus et les routes sont tops) nous arrivons à Antofagasta. Quelle déception, c’est une ville immense. Nous n’avons pas de guide pour ce pays et nos info piochées sur le net ont été prise à la va-vite. Oui il y a des vagues dans le coin, mais faut prendre des taxis, c’est loin et cher. Et puis nous on a envie d’endroits tranquilles, beaucoup plus « natures ». On est obligés de payer une chambre d’hôtel qui nous bouffe la moitié de notre budget quotidien. Mais d’un autre côté un peu de confort nous fait un bien fou. On passe une bonne nuit, sans chaleur, sans froideur, sans voisin bruyant, sans chiens gueulards, sans coqs. Le top ! On se sent reposés comme cela faisait longtemps. On a même la tv et le petit dej au lit, quel luxe !
On reste donc deux nuits ici et, en se baladant le long des rues très laides d’Antafagasta, on arrive tout de même au bord de l’océan. On hume l’odeur de marée, et, en occultant les immeubles dans notre dos, c’est un plaisir d’admirer à nouveau les vagues du Pacifique. Mais rien à voir avec le Pacifique de Zipolite au Méxique ou de Bahia Tortuga aux Galapagos. Ici, l’eau est à 10-15 degrés toute l’année. Mais nous avons envie de surfer, et , en espérant pouvoir louer combinaisons et planches pour pas trop cher (notre pouvoir d’achat ici est sérieusement diminué) on se penche sur le net afin de choisir notre prochaine destination. Il va falloir aller au sud de Santiago, on Pense que Pichilemu sera la bonne destination. Une mecque du surf parait-t-il, avec des vagues de 8 m pour les pros. Matez sur Youtube et vous constaterez. (vague de punta lobos).
On pense tenter d’aller jusque là-bas, et trouver des petites vagues à notre niveau. A ver… Mais avant d’arriver là-bas, on choisi de rouler jusqu’à Viña del mar, juste à côté de Santiago. Il y a une trotte. Je suis en train d’écrire du bus. Nous sommes en route pour un trajet de 21 heures. Le dernier de cet acabit, du moins on l’espère. Marre du bus !!!
Gros bécots à tous !
PS : félicitations à Caro et Romain pour la naissance du petit Lucas !!!