Sydney sous la pluie...puis Brisbane

Publié le par wiwisiku

27 mai

On se lève avec un temps franchement pourri. Il nous faut prendre une décision, partir de Bondi pour découvrir d’autres coins. Mais dans quel ordre ? Par quel moyen de transport ? Le temps étant incertain, on décide de filer directement au plus haut point de notre tracé Australien ; ce sera Brisbane. On compare les prix des bus et de l’avion. Comme nous l’avait dit Ray, un Américain surfeur rencontré aux galapagos, la compagnie Virgin Blue a des prix incroyables.
En fait, les distances km étant énormes dans ce pays, les frais d’essence importants, il s’avère que l’avion est le moins cher ! 45 euros le trajet Sydney Brisbane, bonne nouvelle ! Mais ce tarif avantageux nous contraint à attendre 21h15 ce soir. Qu’allons-nous faire pour occuper notre journée, avec nos 25 kg sur le dos ?

Nous filons à Sydney, trouvons des casiers pour laisser nos bagages, et nous voilà partis pour une balade à la découverte de cette ville. Hélas, il faut ressortir les ponchos. Ça saoûle cette flotte !!!! Je revois les photos de Nico, l’opéra house sous un ciel bleu magnifique... Bon bah nous on fait dans l’originalité : l’opera house sous la pluie, caché dans un ciel gris. Il est 14 h et on a l’impression qu’il va faire nuit ! On croise tout de même quelques cacatoès, (ces gros oiseaux perroquets habillés en blanc et avec une crète jaune façon tektonik), posant pour nous sur un muret.

Plus tard, on se réfugie dans quelques boutiques et, enfin, on trouve des p’tits cadeaux pour nos familles. On a déjà quelques bidouilles amassées au fil du voyage, des p’tits clins d’œil qui nous ont fait penser à vous dans diverses destinations. Mais chères familles, il faudra attendre notre retour pour découvrir ces babioles. Patience !
 A ce propos, pour nos alléger, on a envoyé à l’Office du tourisme un premier colis, et bientôt un second, avec polaires and co. Ce dont on ne devrait plus avoir besoin. Maman, interdiction formelle de fouiner dans ces paquets ! hihihi !

A 21h 15, on s’envole de Sydney et arrivons vers 23h à Brisbane. On prend un bus (les tarifs sont chers, fumiers de pays riches !) pour aller dans une auberge-usine crade et impersonnelle. On est dans un dortoir, il est minuit. Les chaussures à talons, ceintures roses et cravates vertes fluos laissent présager d’un retour de boîte de nuit qui va me gonfler.

28 mai au matin

Ça n’a pas loupé. Comme souvent, dans les dortoirs on a droit à un réveil au milieu de la nuit, quand certains rentrent au bercail. Je les accueille parfois avec un bon « vos gueules » plus ou moins bien prononcé, parfois un grognement sauvage. Mon sommeil est sacré, et ça me gonfle. J’ai parfois des envies de meurtre. Les backpakers c’est bien si on tombe sur des gens respectueux, et ils sont rares. Combien de nuits ruinées, de cuisines dégueu on croise, combien de fois j’ai envie de mettre en route la machine à beignes… faut avoir 20 ans et toujours vouloir se coucher à 4 grammes dans le sang pour ne pas devoir supporter ces petits désagréments. Ou encore avoir suffisamment de tunes pour toujours se payer une bonne chambre, et l’intimité qui va avec.

Au réveil, j’ai de basses envies de vengeances… mais voir nos convives dormir comme des loirs me désarme : vous vous rappelez, les talons, les ceintures roses, et bien ce matin, dans les lits, les nanas que nous attendions ont du poil aux pattes ! C’est vrai que les talons semblaient de grande pointure… j’oubliais, Brisbane est un gros spot gay et lesbien d’Australie. Bon je me dis que mon réveil aurait pu être plus douloureux…

On quitte l’auberge et décidons de quitter cette grande ville pour aller vers Byron Bay, LA destination surf. Et là-bas on projette de se poser enfin et rayonner pour d’éventuelles autres activités. On chope des ticckets de bus, mais le prochain départ est à 13h. Nous arriverons vers 16h 30 à Byron Bay. Une journée de plus dédiée au transit (pas intestinal, Alain, Léo, je vois venir). Rien de passionnant. Il est 14 h 30, et je viens d’achever, dans le bus, ce troisième article australien. Débo, à ma droite, écoute de la musique, songeant sûrement aux prochaines vagues qui nous attendent... On pense à vous.

Publié dans AUSTRALIE

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L
Votre voyage a été organisé avant, je veux dire les billets d'avion, les hébergements ou pas ?<br /> <br /> Merci
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L
Ah! Jocelyne a raison: ça s'agite... ça s'agite... et puis... ça s'assagit...
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M
On commençait à s'ennuyer. Vous avez l'air plus calmes depuis l'Australie. Nous sommes toujours heureux d'avoir des nouvelles, donc merci encore pour le blog. Willy, c'est promis, je ne regarderai pas dans le colis ! bisous
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