Byron bay

Publié le par wiwisiku

29, 30 et 31 mai : Byron Bay

Nous arrivons en fin d’afternoon à Byron bay. Il fait un peu plus chaud qu’à Bondi, et la ville semble bien animée. Peut être un peu trop. Des boutiques partout, des bars, des gens de partout, je m’imaginais ça différemment. Nous cherchons en vain un backpapker bon marché, il nous faudra nous résoudre encore une fois à la vie en collectivité.

Nous sommes dans un genre de mini apart, avec 2 chambres juxtaposées composées de 4 lits superposés. 8 lits, 8 personnes n’ayant pas forcément la même façon de profiter de Byron bay. Certains sont ici pour la nuit, d’autres pour la journée, et il va falloir que tout ce petit monde cohabite. Ce backpaker a pour avantage, ici encore, de mettre à disposition des planches de surf. Pas top, des mini-malibu, mais vu que les vagues sont petites en ce moment, ça fera l’affaire.

Le 29 au matin, le temps n’est pas terrible mais nous filons en marchant à la découverte de la plage de Byron. Tout au fond, sur la droite, une pointe rocheuse permet la formation de jolies petites vagues, des droites, où les longborders et débutants s’exercent. Nous retournons au backpaker, mangeons en speed et retournons là-bas, nos planches sous le bras. Un coup de wax, on accroche le leash et c’est parti ! Une session de surf de presque 2 h, dans des conditions ma foi assez sympathiques. J’ai ma dose de sport dans les épaules, et, grelottant, nous rentrons nous réchauffer dans notre « apart collectif ». Quelques heures plus tard, nos 6 colloc anglais commencent leur apéro. Ils ont entre 18 et 23 ans, et semblent avoir la ferme intention de se murger la tronche au pinard. Le cubis de rosé diminue, au fil de leur jeu de picole, et les voix s’amplifient au fur et à mesure, jusqu’à atteindre vers 11h un niveau inacceptable. Il faut dire qu’ils ont invité tout le quartier, ils doivent être une vingtaine selon débo qui, agacée, a préféré se déplacer avant que mes nerfs atteignent le niveau 77 sur 100 (la référence est pour Fish, qui comprendra) ; Et oui, on a vieilli, on est crevés et on aimerait bien dormir nous… Les joies de la vie en communauté…ça posait moins de problème dans la pampa, à 9h tout le monde dormait, coincé dans sa moustiquaire, personne n’osait aller défier les alligators et anacondas ou jaguars environnants… Bref, on subit leurs différents retours nocturnes et, le lendemain matin, ce n’est pas la grande forme.

30 mai :

Fatigués mais motivés : nous avons réservé un tour de kayak de mer, avec pour objectif de croiser des dauphins et autres animaux marins. Ma p’tit débo en mode duracell, nous ramons et découvrons à quelques centaines de mètres de la veille une autre plage, offrant de bien meilleures conditions de surf. Je sais ce que l’on fera cet aprèm… Soudain, dans les vagues, on aperçoit les dauphins ! cool ! Le guide nous explique que les mamans apprennent aux petits à prendre les vagues, pour le plus grand plaisirs des surfeurs qui partagent les mêmes vagues, assez loin du bord mais définitivement meilleures que sur l’autre plage.
Nous restons à tourner autour des dauphins pendant une vingtaine de minutes. Ils sont magnifiques, ce sont des dauphins « bottle nose », superbes, gris clair, et bien costauds, 3 m environ. Ce fut un beau spectacle et, après avoir pris un p’tit thé et des gâteaux sur la plage, nous rentrons pour le plat de nouilles habituel.

After miam, c’est motivés à bloc que nous repartons la planche sous le bras en direction du même spot que le matin, avec la ferme intention d’aller rendre visite aux dauphins d’encore plus près. Sur la colline, nous observons et constatons qu’ils sont encore là ! on active le pas, nous mettons à l’eau et ramons en direction du large. Les vagues sont sympas, mais nous les occultons complètement ; le spectacle des dauphins est fabuleux, et nous sommes au premier rang. On les voit sauter, suivre les vagues, en transparence, juste devant nos yeux, quand la vague se forme. Tout le monde à l’eau est émerveillé, et, entre excitation et prudence (rappelons que les dauphins peuvent attaquer, surtout avec leurs petits), nous ramons en leur direction et les laissons s’approcher. Il y en a partout, ce doit être leur jour de congés, et nous ne savons où regarder. Nos coeurs battent, nos sourires se dessinent, c'est vraiment un moment fort que nous partageons ici.
Juste devant la planche, un gros souffle nous surprend, un autre saute à gauche, et 5 spécimen suivent une vague sur notre droite. Ces instants sont vraiment magiques, et nous n’oublierons jamais ce privilège. Muni de mon APN, j’ai tenté d’immortaliser quelques scènes, mais entre vagues, contrejour et la nécessité de maintenir mon équilibre sur la planche, j’avoue ne pas avoir fait de prouesse photographique. J’en demande par avance pardon, mais l’essentiel est là, un petit partage pour vous tous, chers lecteurs !

Cet épisode fabuleux passé, nous prenons tout de même quelques bonnes vagues et, les épaules chargées d’acide lactique, nous retournons chez nous pour une douche chaude bien méritée. Plus tard, nos amis anglais, très sympas mais très fêtards, recommencent le même scénario que la veille. Mais j’anticipe, fais intrusion dans le salon et, très calme mais ferme, j’explique que nous sommes fatigués et que dans ces conditions, je n’ai pas un grand « sense of humor ». L’effet est immédiat, calme, tout le monde sort et nous n’avons pas été réveillés de la nuit ! C’est juste un peu dommage d’avoir à se manifester.

31 mai :

Pour une fois, je me réveille avec la grosse patate, tandis que Débo a du mal à émerger. En fait, je n’ai qu’une idée en tête, repartir surfer au même endroit qu’hier, en espérant me rattraper si les dauphins sont là. Prendre quelques clichés avec plus d’application. Hélas, en tirant les rideaux, On constate que la météo est horrible : froid, gris et il flotte à plein. Ce temps ne changera pas de la journée et, ce spot étant éloigné (40 minutes à pied), nous décidons d’avorter ce projet. Il caille trop, on est déjà gelés avant d’aller à l’eau. Une journée de repos, d’ennui, de mise à jour du blog, et de pensées pour nos p’tits dauphins que nous ne reverrons pas. Demain, nous repartirons pour Brisbane.

Publié dans AUSTRALIE

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T
Will, ton « sense of humor » me rappel précisément un "soy un poquito enervado" de Manouche à Marbella !!! Merci de tenir votre blog à jour, je n'en perds pas une miette ! Je vous embrasse. Bon voyage.
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N
Un endroit que je connais sauf que moi c'est pas les anglais qui me faisaient chier la nuit, c'était les rangers ;). J'allais courir sur la droite sur la colline....c'est cool que vous ayez vu les dauphins moi j'avais pas eu de bol. C'est quoi la dernière étape en Oz?
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